Comment je suis arrivée à la méthode Feldenkraïs ?

 

Bien que sportive et dynamique, je souffrais de lumbagos récidivants, qui m'ont conduite à  la méthode Feldenkraïs, et en particulier à la pédagogie développée par François Combeau. Cette méthode m'a transformée, rendue plus vivante et ouvert un chemin... jusqu'à la pratique de la méditation.

J'ai découvert  que le mal de dos n'a rien de fatal ni d'irréversible.

Que si nous ne pouvons éviter les tensions et les douleurs que la vie nous apporte, nous pouvons apprendre à revenir de plus en plus rapidement à un état "neutre", qui est en fait un espace de disponibilité, de disponibilité à se mouvoir dans toutes les directions, l'espace de la santé primordiale de l’Être humain (1).

Je me suis tout naturellement inscrite à la formation de praticienne pour approfondir mes connaissances. Je travaillais alors comme ingénieur. Au fil de ma formation, je n'ai pas pu résister à l'envie de partager cette découverte avec mes proches, mes amis, ma famille, mes relations. La joie de ce partage est devenue une passion et c'est à présent mon métier.

J'ai suivi la formation donnée par l'institut de formation IFELD à Lyon (directeur pédagogique Yvan Joly), tout en participant aux stages de François Combeau, tous deux formateurs de la méthode.

Aujourd'hui professeur certifiée, je travaille avec des chanteurs, des danseurs de tango argentin, des pratiquants d'arts martiaux, des personnes désireuses de pouvoir rester assises plus confortablement, des personnes âgées, des cadres stressés dans leur travail... 

J'anime des ateliers (demi journées) dans le cadre d'une école de comédie musicale "les inclassables".

Je me perfectionne en participant aux stages de François Combeau, et je pratique la méditation enseignée par Fabrice Midal à l'Ecole Occidentale de Méditation, où je suis le cursus d'Instructeur de méditation. Je m'intéresse également aux arts martiaux qui prennent une dimension nouvelle au fur et à mesure de ma pratique. Toutes ces pratiques, qui sont des pratiques de l'attention, viennent apporter une "tonalité" aux explorations du mouvement en groupe ou en séance individuelle.

 

Note (1) : Moshé Feldenkraïs définissait la santé d'un individu comme sa résilience, ou sa capacité à revenir à cet état neutre.
François Roustang (dans son livre "Qu'est-ce que l'hypnose") parle d'un état neutre, qui renvoit à un état d'extrême ouverture car il accueille par avance toutes les déterminations possibles.
Andrew Taylor Still, fondateur de l'ostéopathie, écrivait que "la santé pouvait être décrite comme deux niveaux de fonction, le premier étant la mobilité et la motilité involontaire fondamentales dans la physiologie corporelle tout au long de la vie, et le second la mobilité volontaire dans la physiologie corporelle dans notre vie quotidienne." ("La vie en mouvement" Rollin E. Becker).
Les enseignements bouddhistes qui existent depuis des millénaires disaient déjà la même chose dans une autre langue,  tous disent la même chose...